Le code minier, nouvellement adopté, porte haut son ambition de contribuer, enfin, à consolider l’économie. Madagasikara qui, comme on le sait regorge de richesses du sous-sol, n’a jamais pu bénéficier de ces immenses richesses, compte désormais mettre de l’ordre dans ce secteur miné par l’anarchie. Les nouveaux dirigeants de ce département-clé, le ministère des Mines et des Ressources stratégiques, affichent leur ferme résolution à stopper net l’hémorragie qui fait la « triste » célébrité de ce secteur … stratégique. De toute manière, les trafics illicites de nos ressources minières doivent cesser sans délai ! C’est inconcevable de concéder que Madagasikara, un pays riche en sous-sol, végète dans une moribonde économie.
Les incontestables prestations du département de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC) visant à consolider les bases des cadres de travail au sein de ce grand ministère portent à croire à des progrès tangibles. Les installations des unités de production répondant aux besoins de la population, à la base, à travers le projet ODOF (One District, One Factory) ne peuvent que porter des fruits positifs renforçant la relance de l’économie nationale. La mise en place d’un code des investissements dont l’unique objectif consiste à faciliter sinon à encourager les investisseurs à s’implanter dans le pays. Un atout considérable pour booster le décollage industriel, en particulier, de l’économie nationale en général. Encore dans le domaine des activités du MICC, il faut relever la signature d’un pacte de partenariat entre l’Etat et le secteur privé. Tous les grands secteurs d’activités du pays ont manifesté leur enthousiasme. C’est une dynamique nécessaire pour lancer le pays dans les orbites du développement.
Les partenariats bilatéraux et multilatéraux font valoir leur pertinence afin de « sauver » le pays. Un exemple suffit à corroborer le constat. Le projet IFNA financé par le Japon apporte des résultats sensibles. Le taux de malnutrition chronique touchant la Région d’Amoron’i Mania a nettement diminué de 49% à 43,6%. Un exemple encourageant !
Il ne s’agit pas encore d’un grand exploit mais c’est une éclaircie qui doit nous inciter à aller de l’avant.
Ndrianaivo